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C’est une grande et belle surprise que de découvrir «Golden Gate, season 1». Grande parce qu’il s’agit d’un film particulièrement abouti qui nous donne à voir un des plus beaux exemples de sexy soap à l’américaine. Belle surprise parce que le film (même s’il ne renouvelle pas complètement le genre…) propose un ton et une approche suffisamment intrigants pour marquer les esprits. Ce projet a été réalisé conjointement par Naked Sword (dont c’est la première production originale) et Raging Stallion Releasing. Le résultat s’explore en deux DVD qui proposent un peu plus de cinq heures de programme (le film, des bandes annonces, des interviews d’acteurs et de nombreux bonus). C’est Chris Ward qui a réalisé ce projet dont les plans ont été tournés par les acteurs et réalisateurs Steve Cruz et Tony DiMarco. Mais quel est le projet de «Golden gate» ? Il s’agit d’explorer les modes de vie gay (version cul, il va sans dire) des gays qui vivent à San Francisco. Chaque scène de ce film doit se comprendre comme une vignette, particulièrement soignée, illustrant à la fois le mode de vie des gays, leur sexualité, mais aussi leur rapport à la ville. Ce ne sera une surprise pour personne, mais les rapports humains sont un peu plus traités que les rapports urbains… Fort logiquement, on en apprendra donc plus sur l’art de la baise entre mecs que sur l’étroitesse des relations des habitants avec leurs quartiers. Dans la première scène, on nous propose de découvrir Ron, un jeune mec pété de tunes, bien sapé, belle maison et belle voiture, qui, malgré d’indéniables qualités physiques est inexplicablement frustré sur le plan sexuel. Comme il a une carte bancaire et un portable, il va facilement se trouver un petit copain pour un plan cul. Impeccablement joué par Cameron Marshall, le jeune mec friqué saura succomber comme il se doit au très beau Jeremy. Petit détail, celui qui joue Jeremy, Topher DiMaggio, est, dans la vraie vie le petit copain de Cameron Marshall. La scène qui suit nous montre ce qui peut se passer lorsqu’un jeune gay étranger (ici, D.O.) rencontre un gay de San Francisco, le magnifique Kennedy Carter aussi tatoué que passif. On voit bien que la ville a le sens de l’accueil. «Self service» est une vignette qui nous montre un plan cul dans des chiottes de station service, efficace, rondement mené… mais vous pourrez lui préférer la cinquième scène de ce film intitulée «Rock Show» qui met en scène un trio d’envergure avec Chris Porter, Brad Star et Donny Wright, dans un plan étonnant… Vive San Francisco !
TM |
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