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Ce n’est pas la première fois que Wank vous parle de Staghome. Staghome est la filière vicieuse et un peu dépravée de Raging Stallion. Une branche sortie tout droit de l’enfer qui est aussi un projet personnel. Celui de deux acteurs phare du X gay actuel : Damien Crosse et Francesco D’Machio. Couple et comparses, larrons et duo frénétique, les deux acteurs, réalisateurs, producteurs ont désormais leur propre affaire. Dans ce cadre, ils ont déjà livré des films assez singuliers avec une volonté de renouveler les codes du X gay. Ce n’est pas toujours complètement abouti, mais souvent c’est fort, juste, sexy en diable voire émouvant. Cela donne surtout l’impression que les deux acteurs revendiquent une grande liberté de ton, de choix de situations et même une grande liberté formelle, (images volontairement floues, film dans le film…). Jusqu’à présent, leurs films ratissaient assez large et juste un thème, sorte de fil rouge qui permettait d’assurer un lien (parfois ténu) entre des plans manifestement tournés dans des occasions très diverses. On avait le sentiment que les deux comparses partaient en vacances ou bosser quelque part qu’ils profitaient de rencontres fortuites pour faire tourner des acteurs, des anonymes… Bref, une façon d’organiser l’aléatoire dans un cadre disons artistique. Cette fois, il y a un peu de cette impression là avec un joli bazar de scènes dont les mecs sont très jolis. Ce qui fait la force de « Thirst », c’est que le film tourne autour d’une obsession : celle que tous les participants semblent avoir pour les liquides et plus particulièrement les liquides corporels… Disons surtout la pisse. Il ne se passe pas une seule scène qui ne soit mouillée, mais vraiment mouillée. Ici, les jets de pisse tiennent lieu d’aubade. Ils servent à séduire un partenaire ou, à la fin d’un tonique plan cul, à le conduire, une fois de plus, vers une ultime extase. A ce petit jeu là, Damien Crosss est un as… On le voit nettement dans la scène où vêtu d’un costume (il est super beau) il se fait « violer » par une brute virile avant d’être inondé de pisse (inside the mouth… en plus) et de pisser lui-même à jets drus sur son torse… Rien que pour ce plan là, le film mérite d’être vu. La scène d’ouverture (ablutions caniculaires en terrasse madrilène) vous donnera sans doute envie de vous mettre à l’Espagnol intensif. A voir… mais pensez à bâcher votre salon… surtout si maman vient dîner le lendemain !
JT |
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