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Il y a quelques mois, Steven Scarborough avait proposé «Sanctuary», un film à l’ambiance virile et aux parfums de cuir qui tentait d’explorer la richesse et la variété de forme de l’hédonisme.. chez les gays. On le voit le projet était ambitieux et intellectuellement motivant. Bon, il faut aussi savoir tempérer son enthousiasme. Pour intelligent et roublard qu’il soit Steven Scarborough n’est pas titulaire d’une chaire au collège de France et son domaine d’activité, le porno, ne contribue pas à repousser les limites réflexives. Quoi qu’il en soit, le film a connu un bon succès et incité le réalisateur à prolonger sa réflexion sur l’hédonisme pédé. Cela donne un «Sanctuary II» qui dresse en quatre scènes et autant de duos un portrait de l’hédonisme, très ritualisé. Mais commençons donc par définir ce qu’est l’hédonisme. Alors c’est quoi ? Pour faire simple, l’hédonisme est une doctrine philosophique selon laquelle la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir constituent l’objectif de l’existence humaine.
Evidemment avec une telle base, c’est assez facile de comprendre comment cet axiome peut être décliné en film de cul. Surtout lorsque le réalisateur choisit d’illustrer son propos dans le monde du cuir. Cela donne ici un sanctuaire, une sorte de cave sombre accessoirisée (chaînes, sling, cages de méta, etc.) dans laquelle des mecs souvent très musclés se donnent à corps perdus dans la recherche du plaisir et uniquement du plaisir.
Quand on veut dire que les acteurs sont musclés… on ne ment pas. C’est bien simple si Vince Ferrelli (pour ne parler que de lui) continue comme cela et augmente encore plus la taille de ses cuisses… Bientôt, on ne verra plus sa queue (qu’il a pourtant de belle). Mais c’est son cul qui charme le plus ses partenaires comme on en juge avec la mine réjouie de son partenaire : l’impeccable Kyle King, une des vedettes exclusives du label.
Les autres scènes mettent en présence des duos excellents et un très bon trio avec Johnny Gunn (queue et cul redoutables), Adam Konx (joli cul et beaux tatouages) et Nikko Alexander qui adore toutes les queues qu’on lui présente.
On ne peut que recommander ce film qui se pare d’une leçon de philosophie pour mieux convaincre. Steven Scarborough serait-il en train d’inventer le cul intello ?
JT |
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